photométrie

L’observation du transit d’une planète par photométrie (mesure de l’intensité lumineuse) vise à détecter la présence de cette planète par la variation du flux lumineux de son étoile au moment où elle passe entre cette dernière et l’observateur. Les télescopes qui opèrent par photométrie ne couvrent pas l’entièreté du spectre lumineux, mais couvrent plutôt certaines longueurs d’ondes précises (visible, proche infrarouge, etc.), qui permettent de donner des indications différentes sur la planète. Suivant la longueur d’onde, la photométrie pourra donner des indications sur la présence et la composition d’une atmosphère, par exemple (sa teneur en gaz, en métaux, ou si elle est brumeuse ou non).

Cette technique est donc idéale pour trouver de nouvelles planètes, ou étudier des plus petits corps comme les astéroïdes ou les comètes. Dans les deux cas, elle permet d’établir une bonne estimation de leur taille.

Plus une planète aura été observée lors de ses transits à des longueurs d’ondes différentes, plus son spectre lumineux sera connu et précis, et plus les chercheurs pourront en apprendre sur elle. Le satellite MOST, par exemple, offre un enregistrement de la variation du flux lumineux à des longueurs d’onde autour de 0.5 micron, comme l’oeil humain. Le satellite Hubble, lui, permet un enregistrement du spectre entre 1 et 1.6 micron, dans l’infrarouge, là où Spitzer permet une observation photométrique à 3.6 et 4.5 microns, toujours dans les infrarouges.

La photométrie rend simplement compte de l’intensité lumineuse d’un astre et ne doit pas être confondue avec la spectroscopie, qui décompose la lumière en différentes longueurs d’ondes, et qui permet, selon l’absorption ou l’émission de la lumière par la matière, de déduire la composition chimique de l’objet observé.