Union Minière du Haut Katanga (UMHK)

L'existence d'importants gisements de cuivre au Katanga était connue de très longue date lorsque le géologue belge Jules Cornet  en fit une première appréciation scientifique, lors d'une expédition en 1891. Mais à l'époque, le Katanga était trop isolé pour qu'on puisse envisager une exploitation industrielle des gisements repérés, aussi importants qu'ils fussent.

L'Union minière du Haut-Katanga (UMHK) fut fondée de toutes pièces le 28 octobre 1906  par différents intervenants, parmi lesquels la Société Générale de Belgique, qui intervenait ainsi pour la première fois dans l'économie du Congo. Si le premier lingot de cuivre est coulé en 1911, il faudra attendre 1925 environ pour que l'exploitation industrielle atteigne sa vitesse de croisière. 

L’UMHK emploie un nombre croissant de travailleurs africains : 8 500 en 1919, 17 200 en 1929. Une telle expansion, dans une province peu peuplée, amène la compagnie à recruter massivement à l’extérieur du Katanga, en Rhodésie d’abord puis dans d’autres régions du Congo. Pour faciliter le recrutement et encourager ses ouvriers à signer des contrats de plus longue durée, la direction de l’Union minière met en place, dès 1926, une politique paternaliste.

Le 1er janvier 1967, les avoirs de l'UMHK au Congo (y compris ses participations dans des sociétés établies au Congo) sont nationalisés. Ils sont transférés par le gouvernement congolais à une société nouvelle de droit congolais, la Gécomin (Générale congolaise des minerais), qui prendra par après le nom de Gécamines.