Gécamines

En 1967, l'Union Minière du Haut Katanga (UMHK) est nationalisée et est rebaptisée en « Générale Congolaise des Minerais »( GÉCOMIN), qui deviendra trois ans plus tard « Générale Congolaise des Mines » (GÉCOMINES), puis en 1972  « Générale des Carrières et des Mines » (GÉCAMINES).

Par les taxes qu'elle a versées à l’État congolais, elle a été la principale source de revenus du pays, avec jusqu'à 368 millions de dollars versés en impôts, taxes et droits divers en 1988.

Dans les années 1990, le secteur minier katangais s'est délité, conduisant Gécamines à des retards de paiement du personnel, avec perte d'autres avantages acquis (et un retard de 56 mois de versement de pension alimentaire sous forme de farine de maïs), contractuels et conventionnels pour le personnel. La Banque mondiale a alors apporté des financements, avec des exigences rigoureuses, dont une réduction drastique du personnel encouragée par une politique de départs volontaires (licenciement de 10655 agents et travailleurs toutes catégories confondues, théoriquement cadré par l'Art. 78 du Code du Travail Congolais et un Décret-Présidentiel n°035/2003 du 18/3/2003). 90% des agents remplissant la « seule et unique condition d’ancienneté de minimum 25 ans d’activités professionnelles accepta de partir (...) avec "solde de tout compte" » mais n'auraient bénéficié en réalité que d'un forfait équivalent à 1/5 de leur solde due..