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En 1919, alors qu’il prépare sa médecine, il rencontre Breton et Soupault. Ensemble, ils fondent la revue Littérature qui, en 1924, devient Révolution surréaliste. Il publie ses premiers recueils (Feu de joie, Le Mouvement perpétuel) ainsi que des récits, Anicet ou le Panorama, Les Aventures de Télémaque et Le Paysan de Paris. Toute sa vie, il oscillera entre la prose et la poésie. En 1927, il adhère au Parti communiste puis rencontre Elsa Triolet. Paru l’année suivante, Traité du Style qui, notamment, tourne en dérision l’écriture automatique, est un premier pas vers sa rupture avec Breton effective en 1932. Proche de l’URSS, d’où il ramène en 1934 Hourra l’Oural, il compose un cycle romanesque dans lequel il attaque la bourgeoisie (Les Cloches de Bâle, Les Beaux Quartiers, Les Voyageurs de l’Impériale). Résistant sous l’Occupation, il signe des poèmes aux éditions de Minuit clandestines (Le Musée Grévin) et entame, avec Les Yeux d’Elsa, une ode à sa femme (Le Fou d’Elsa, Il ne m’est Paris que d’Elsa…) qui jalonnera leur existence commune jusqu’à la mort de l’auteur de Roses à crédit en 1970. Outre les six volumes des Communistes, témoignant une fidélité envers une doctrine, fut-elle incarnée par Staline, qu’il ne reniera jamais, il publie Aurélien, Le Roman inachevé, son autobiographie poétique, La Semaine sainte, Blanche ou l’Oubli, Henri Matisse, roman ou, en 1980, Le Mentir-vrai. |