Le laboratoire de chimie analytique et d’électrochimie dirigé par le professeur Bernard Gilbert, appartient au département de chimie de la faculté des Sciences. Il aligne sept instruments principaux, dont quatre exploitent la spectrométrie Raman et trois la microscopie infrarouge. Tous ces instruments sont complètement informatisés, et l’un d’entre eux a été fait maison. Extérieurement, cet instrument ne paye pas de mine, mais ce qu’il y a à l’intérieur est à la pointe de l’excellence mondiale, fait valoir Bernard Gilbert, qui montre sur un écran d’ordinateur le spectre d’une goutte de sels fondus à plus de 1000 degrés : « Il a fallu dix ans pour que les gens du MIT (Massachusetts Institue of Technology) admettent que l’on puisse obtenir un spectre de cette qualité », dit-il.
Les programmes de recherche auxquels le professeur Gilbert s’est attaché jusqu’ici portent sur le développement de méthodes chimiques, physico-chimiques et physiques d’analyse, particulièrement la spectroscopie Raman et l’électrochimie. Ils portent aussi sur l’application de ces techniques d’analyse à différents problèmes. Il s’agit principalement de problèmes d’intérêt industriels – dans la métallurgie de l’aluminium, l’industrie du verre ou la pétrochimie – mais aussi relatifs à l’archéologie, l’histoire de l’art et la criminalistique.