L’ardoise magique
Ayant réussi à enregistrer la trace des vortex, les chercheurs ont tenté d’imprimer d’autres sources de champ magnétique dans la couche ferromagnétique, notamment une structure magnétique (NdFeB) composée de carrés d‘une centaine de µm de côté, aimantés alternativement en sens opposés. Lorsque cet « échiquier » d’un genre particulier est mis en contact direct avec le supraconducteur, on voit nettement que le champ magnétique s’imprime dans la couche de matériau ferromagnétique qui recouvre le supraconducteur.
« Dès lors, explique Jérémy Brisbois, l’impression de l’échiquier laissée dans la couche magnétique peut être utilisée pour influencer le déplacement des vortex dans le supraconducteur. L’avantage de cette technique, par rapport au forage de trous dans le matériau, c’est que notre échiquier est évidemment très maniable : on peut imaginer une multitude de géométries différentes et il est très facile d’en changer. Un seul échantillon suffit pour tout tester : on garde la trace, on efface, on recommence, exactement comme un enfant avec son ardoise magique ! » Une flexibilité qui permet de faire un pas de géant dans l’étude des vortex et de leur comportement, ainsi que pour le contrôle de leur déplacement, puisqu’elle rend les expérimentateurs maîtres de la manœuvre. Il ne s’agit plus seulement d’observer, mais bien de guider les vortex en fonction du but recherc Page : précédente 1 2 3
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