Pour qu'ils s'en sortent
Les contextes d'interventionEnfin, troisième et dernier jalon: les contextes d'intervention. Suivant les pays et les délits, le cadre, les structures, le personnel humain et les moyens thérapeutiques mis en place diffèrent. Il convient systématiquement de les interroger et d'en fixer les fonctions et les objectifs pour maximaliser leur efficacité. "L'équipe, la dynamique d'équipe, la dynamique institutionnelle sont d'une importance primordiale et le regard que nous avons à porter sur l'institution, au risque d'y perdre notre santé, voire notre âme, ne doit pas être naïf". L'auteur détaillera ainsi les rôles de l'éducateur, les schémas organisationnels, insistera sur l'image donnée par le cadre matériel, qui doit être valorisant, sans laisser-aller et développera l'importance de l'analyse du cadre institutionnel. Il envisagera de façon particulière les délinquants sexuels et toxicomanes, plaidant pour un traitement spécifique de ces derniers. Pour ou contre le placement?Michel Born parle plutôt de solutions personnalisées et met en évidence, d'un côté, le caractère nocif du contexte social générateur de délinquance pour un jeune (surtout s’il est intégré dans une bande) et de l'autre, l'importance des liens avec la famille et l'école… Comment sortir du paradoxe? « Je ne fais pas partie des thérapeutes qui contestent systématiquement et idéologiquement le placement des jeunes, à l’instar de certains courants nés dans les années 70 et toujours présents aujourd’hui. Il y a des situations où la gravité des faits de délinquance nécessite réellement une mise à l’écart de leur auteur. Page : précédente 1 2 3 4
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