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Décadence
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Indépendamment de son sens commun, ce terme s'applique à un courant littéraire dont les représentants, s'inscrivant dans la nébuleuse symboliste, cultivent un pessimisme volontiers mâtiné d'humour et porté sur la provocation. « Je suis l'empire à la fin de la décadence », écrivait Verlaine dans Le Chat noir en 1883 : il traduisait ainsi à sa façon une sensibilité qui irriguera l'œuvre de jeunes poètes comme Laforgue (1860-1887), qui traite des sujets les plus familiers de l'existence avec mélancolie ou détachement ironique. Atmosphère « fin de siècle » que Paul Bourget (1852-1935) fait remonter à Baudelaire (1821-1867), entre autres, et où il décèle une dégénérescence de la langue classique : « Un style de décadence est celui où l'unité du livre se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la page, où la page se décompose pour laisser la place à l'indépendance de la phrase et la phrase pour laisser la place à l'indépendance du mot » (Essais de psychologie contemporaine, 1883).
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