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Ces signaux GPS qui font fausse route
10/02/2014

Moins d’incertitudes, plus de précision

A défaut de ne pouvoir corriger directement les imprécisions sur chaque appareil, cette étude vise donc à avertir les utilisateurs de GPS de l’occurrence et de l’amplitude des irrégularités ionosphériques ainsi que de leur impact sur le positionnement de haute précision. Il est désormais possible de mesurer et de quantifier cette variabilité, mais il demeure difficile de la prévoir. Néanmoins, les recherches futures devraient s’orienter vers une meilleure connaissance des phénomènes physiques à l’origine de ces irrégularités, ce qui permettrait d’établir une meilleure prévision. Gilles Wautelet se veut confiant : « le prochain objectif est adapter la méthodologie actuelle, qoccurence irregularités ionosphériquesui est bien définie à 30 secondes d’intervalle, à des données à 1 seconde d’intervalle. On va donc avoir 30 fois plus de données, ce qui nous permettra d’obtenir un spectre d’irrégularités beaucoup plus précis, notamment au niveau des basses et hautes latitudes, où les variations ionosphériques sont très importantes et très rapide ».

Pour obtenir de telles données, les chercheurs peuvent compter sur l’arrivée d’autres GNSS sur le marché. « De nouveaux systèmes de positionnement sont en cours de développement comme, par exemple, le système européen Galileo (Lire Galiléo, un "GPS" européen) qui offrira un meilleur niveau de précision que le GPS. Galileo émet un signal de plus (ndlr : trois signaux au lieu de deux pour le GPS) et ces signaux sont, par ailleurs, plus précis. A l’heure actuelle, nous étudions l’influence des irrégularités ionosphériques sur tous ces nouveaux signaux », conclut René Warnant.

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