À en perdre la voix...
Le maternel, un cadre de travail vocalement plus éprouvantLe second objectif poursuivi dans la thèse se voit également investi d'une mission comparative dont la finalité ne consiste plus à fournir des mesures générales mais à confronter les résultats des deux groupes investigués: les enseignantes du maternel et du primaire. "Le but était de définir la population la plus à risque parmi les enseignantes, celle qui rencontre la demande vocale la plus accrue afin de réaliser dans quel groupe il est le plus important de faire de la prévention." assure Angélique Remacle. La jeune chercheuse attire l’attention sur les lacunes présentes dans le programme de formation des enseignants dont la voix constitue le principal vecteur de communication et de transmission des savoirs. "Aucun cours n'est dédié à l'apprentissage de l'utilisation vocale" déplore-telle. "Généralement, on n'explique pas aux enseignants comment la voix est produite, quelle est la meilleure technique vocale à adopter pour ne pas se blesser, ni les règles d'hygiène vocale à observer." Familiariser les professeurs avec l’ anatomo-physiologie phonatoire permettrait de leur faire prendre conscience du bon geste vocal à adopter et réduirait le développement de pathologies vocales. Mais pour que des changements aient lieu dans la formation des enseignants, il faut avant tout attirer l'attention des responsables des programmes du système éducatif et leur faire prendre conscience de l'enjeu défendu; et telle est la raison d'être de la thèse d'Angélique Remacle. Cette dernière ne s'arrête d'ailleurs pas là puisque désormais, elle aspire à investiguer d’autres populations d'enseignants telles que les professeurs du niveau secondaire, les professeurs de chant, de gymnastique, de langues etc. dont la charge vocale devrait, selon elle, différer en fonction de la discipline enseignée. Page : précédente 1 2 3 4
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