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Enquêtes policières à la carte
10/01/2013

3e-scenarioDans le troisième scénario, sensiblement similaire, la bande ne passait pas par le repère entre le quatrième événement et l’abandon de la voiture. « Cette supposition est née du fait qu’il ne s’est passé que quatre heures entre le dernier méfait et le moment où la police a retrouvé la voiture, explique Marie Trotta. C’était un laps de temps trop court pour imaginer un repli entre les deux événements. » Un quatrième scénario, enfin, proposait un premier aller-retour entre la zone de repli et le deuxième méfait, soit un vol dans un supermarché, expliquant ainsi une possible reconnaissance préalable du lieu. Mais en additionnant cet aller-retour supplémentaire, les trajets possibles dépassaient de beaucoup les 100 kilomètres. Le troisième scénario a donc retenu l’attention des chercheurs.

« De ce scénario, expliquent les deux chercheurs, différents itinéraires possibles ont été établis par addition des surfaces de coût pour ne garder comme possibles lieux de repli que les pixels ayant une valeur proche des 100 kilomètres. Mais nous avions encore beaucoup trop de zones de repli possibles, trop de pixels candidats. »schéma-itineraire

…à la découverte de lieux de repli plausibles

Pour réduire le nombre de pixels candidats, il a donc fallu intégrer des données supplémentaires à celle de la distance. Après concertation avec la police, deux autres facteurs ont été pris en compte. « Quand les criminels choisissent une zone de repli, ils favorisent les zones rurales, développe Jean-Paul Kasprzyk. Ils privilégient également les lieux à proximité des routes principales, pour pouvoir fuir rapidement. »

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