Les reptiles, victimes de leur image …
En Wallonie, sept espèces de reptiles se dissimulent aux yeux du grand public. En regardant autour de nous, en reniant nos peurs et nos préjugés, on découvre un monde passionnant aux mœurs particulières, révélant des merveilles à qui sait observer. Malheureusement, les reptiles de Wallonie sont aujourd’hui en danger. Destruction d’habitat, massacre de serpents, fauche rase, travail mécanisé du sol, … serpents et lézards ont bien plus à craindre de l’homme que le contraire. Quelques aménagements, pourtant simples et peu coûteux, que ce soit en temps, en espace ou en argent peuvent être réalisés pour améliorer leurs conditions de vie. Passionné depuis toujours par les reptiles, E. Graitson a acquis une grande expertise dans le domaine. Il est actuellement en charge de leur étude et leur préservation en Wallonie et, selon lui, « les aléas pour observer ces animaux méconnus c’est surtout la météo, les conditions climatiques. Les premières difficultés rencontrées ce sont surtout les sources de financement afin de réaliser des études sur le long terme ! ». Les serpents et lézards sont en effet des animaux ectothermes, c’est-à-dire que la température de leur corps est variable. Chaque espèce doit atteindre une chaleur corporelle bien spécifique pour être apte à s’activer et à chercher sa nourriture. Leur activité est rythmée par les saisons et la météo. Ils ont ainsi acquis toute une série de comportements visant à réguler la température de leur corps : un bon bain de soleil pour se réchauffer ou au contraire la recherche d’un abri en cas de température trop élevée ou trop basse. C’est ce que l’on appelle la thermorégulation. Durant l’hiver, ils vivent au ralenti, bien emmitouflés au fond de leur abri, sans dormir complètement et sans manger. Ils ne sortiront qu’au début du printemps, dès que les températures se feront plus clémentes. ![]() (1) Discrets et méconnus...les reptiles, Graitson, Eric, 2011, Service public de Wallonie. |
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