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Définir l’habitabilité d’une planète : pas si simple
25/08/2010
Il est aussi possible que l’activité géologique joue un rôle important pour la persistance de la vie sur Terre : la tectonique des plaques sur notre planète est à l’origine de la formation des montagnes qui sont ensuite érodées, permettant un retour à l’océan des éléments chimiques des roches qui les constituaient. Ce recyclage des éléments chimiques est indispensable à la vie. Il est aussi favorisé par l’hydrothermalisme de la planète.
On le voit, ce qui fait l’habitabilité d’une planète ou d’une lune est complexe et certainement multidimensionnel. De plus, l’habitabilité est fonction du temps : une planète peut être habitable à une période donnée et ne plus l’être ensuite. L’habitabilité est aussi différente suivant l’échelle spatiale puisqu’elle peut concerner une planète tout entière, un habitat plus réduit (forêt, désert, etc.) ou même un micro-habitat (pores entre grains de sable , etc.).
La compréhension du concept d’habitabilité a fait un pas de géant avec la découverte et l’étude des extrêmophiles, ces organismes qui vivent et même ne survivent que dans des conditions extrêmes. Celles-ci peuvent être physiques (pression, température, radiation) ou géochimiques (salinité, pH, concentration en métaux, présence de gaz,...). Les environnements de ces aventuriers de l’extrême peuvent être proches des conditions qui prévalent ou prévalaient sur la Terre primitive ou sur Mars, la première cible de l’astrobiologie.
Alors, Mars, habitable ou pas ? Voilà belle lurette que la planète rouge a perdu son champ magnétique et que son atmosphère a été érodée par le vent solaire. De plus, la croûte de Mars est une monoplaque : la planète n’a pas de tectonique de plaques bien qu’elle ait été géologiquement active, comme en témoigne notamment le plus grand volcan du système solaire, le Mont Olympus. Si ces caractéristiques sont de mauvais augure pour une vie présente, des traces d’eau liquide datant de l’époque où la planète possédait encore une atmosphère et une magnétosphère laissent ouverte la question d’une vie passée : si Mars n’est pas habitée aujourd’hui, elle a pu être habitable dans son passé pendant une courte période.
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