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EXLX1 : un code pour ouvrir la porte des plantes
11/02/2009
Un chercheur du Centre d’Ingénierie des Protéines de l'ULg a découvert la structure d’une protéine d’origine bactérienne qui fait partie de la famille des expansines, bien connues dans le monde végétal. La recherche publiée dans la revue PNAS montre aussi que cette protéine joue un rôle déterminant dans la capacité de la bactérie Bacillus subtilis de coloniser les plantes par leur racine. Peut-être une piste supplémentaire dans la recherche de moyens naturels de lutte contre les maladies infectieuses en agriculture.
Le Centre d’Ingénierie des Protéines de l’ULg (CIP) emploie aujourd’hui une septantaine de personnes. Tous ces chercheurs étudient entre autres les protéines que les bactéries produisent pour former une paroi extérieure suffisamment solide pour lui servir d’exosquelette et de résister aux agressions extérieures. Certains antibiotiques comme la pénicilline empêchent la synthèse d’un composé spécifique de cette paroi entrainant littéralement l’explosion de la bactérie. Les bactéries développent cependant différents mécanismes de résistance à ces antibiotiques dont la production de protéines dégradant ces derniers avant qu’ils n’aient pu agir. Comprendre comment les bactéries fabriquent leur paroi est un enjeu de recherche fondamentale, mais aussi de recherche clinique. La résistance des bactéries aux antibiotiques, qui se traduit notamment par le développement des maladies nosocomiales, est devenue une urgence médicale (Lire aussi l'article Antibiotiques contre bactéries).
Une étape importante de ce travail sur les protéines bactériennes est la cristallographie. Cela consiste à déterminer la structure en trois dimensions de ces chaînes d’acides aminés repliées sur elles-mêmes qui constituent les véritables machines permettant aux cellules de fonctionner. Au CIP, c’est la spécialité de Frédéric Kerff. Ce jeune chercheur du FNRS passe de nombreuses heures chaque semaine dans un petit local qui recèle des milliers de petites éprouvettes, contenant chacune une protéine particulière en solution. Sauf son respect, il y a quelque chose du Gargamel des Schtroumpfs chez Frédéric Kerff. Ce n’est ni la méchanceté, ni la bêtise… mais simplement l’attitude face aux éprouvettes : une pincée de ceci, un zeste de cela, un soupçon de cela encore… Frédéric Kerff ne manipule ni la bave de crapaud ni le venin de serpent, mais des «agents précipitants».
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