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Alberto Manguel
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Né à Buenos Aires en 1948, Alberto Manguel a grandi en Israël, où son père était ambassadeur d’Argentine. De retour dans son pays natal, il fait à 16 ans une rencontre qui marquera son existence tout entière. Alors qu’il travaille dans une librairie, il fait la connaissance du grand poète argentin Jorge Luis Borges, à qui chaque soir pendant deux ans, devenu aveugle, il fera la lecture. Auprès de lui, il apprend, comme il aime à le raconter, à conjuguer le verbe lire avec le mot plaisir et prend conscience du rapport intime et presque charnel qui peut s’établir entre un texte et son auteur.
Alberto Manguel s’immisce ensuite dans le monde de l’édition et parcourt le monde entre Paris (Gallimard, Denoël), Londres (Calder&Boyard), Milan (Franco Maria Ricci) et Tahiti. Il part vivre une vingtaine d’années au Canada, à Toronto, y publie en 1981 son premier roman, La porte d’ivoire, et devient citoyen canadien en 1985. Il s’installe en France en 2001, où il vit depuis lors dans un village du Poitou.
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Journaliste pour la presse, la radio et la télévision, il est à l’origine de nombreuses anthologies, romans, traductions et essais. La publication en 1998 d’Une histoire de la lecture lui vaut le prix Médicis essai et le fait découvrir auprès d’un large public et de la critique. La même année, il publie un Dictionnaire des lieux imaginaires, suivi en 2000 de Dans la forêt du miroir, essai sur les mots et sur le monde, et du Livre des images, en 2001. L’écrivain se fait ensuite biographe, en publiant Chez Borges, en 2003, et Kipling, une brève biographie, l’année suivante.
Lecteur vorace, collectionneur de livres, écrivain enthousiaste, on lui doit encore dernièrement Un retour (2005), Un amant très vétilleux (2005) et La bibliothèque, la nuit (2006).
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