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Nancy Huston

Nancy Huston

Née en 1953 à Calgary au Canada (province de l’Alberta), Nancy Huston a vécu dans son pays natal avant de suivre son père dans le New Hampshire à l’âge de 15 ans. Elle étudie au Sarah Lawrence College de New-York, puis aura l’occasion, en 1973, de poursuivre ses études pendant un an à Paris. Elle suivra les enseignements de Roland Barthes et décrochera, sous la supervision de celui-ci, une maîtrise de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

Nancy Huston s’attache à sa vie en France, elle s’installe à Paris et y rencontre le sémiologue, linguiste et philosophe d’origine bulgare Tzvetan Todorov [1], avec qui elle vit, avec ses deux enfants, dans le quartier du Marais.

Française et parisienne d’adoption depuis plus de 20 ans, Nancy Huston est une écrivaine qui rédige directement en français la plupart de ses ouvrages, se chargeant elle-même de la traduction en anglais. Cette technique de la double écriture améliore souvent, a-t-elle constaté, la version originale.

Mais si le public francophone réserve un accueil enthousiaste à ses ouvrages, salué par de nombreux prix, les lecteurs anglophones canadiens semblent par contre plus sceptiques.

La trajectoire littéraire de Nancy Huston commence par des essais alors qu’elle participe un temps aux activités du MLF. Son premier roman date de 1981 avec Les variations Goldberg. Il sera suivi d’une dizaine d’autres, parmi lesquels Cantique des plaines (1993, prix Canada-Suisse), La virevolte (1994), Instruments des ténèbres (1996, prix Goncourt des lycéens), L’empreinte de l’ange (1998, Grand prix des lectrices de Elle), Dolce agonia (2001, prix Odyssée), Une adoration (2003) ou Lignes de faille (2006, couronné du prix Femina).

Parallèlement, Nancy Huston continue de publier des essais, des livres pour la jeunesse et édite sa correspondance. En cette rentrée, elle publie chez Actes Sud, Passions d’Annie Leclerc, livre consacré à la philosophe disparue à l’automne 2006, avec qui Nancy Huston avait tissé des liens d’amitié.

Musicienne chevronnée, jouant de la flûte et du clavecin, elle prend la musique comme source permanente d’inspiration dans beaucoup de ses romans.

[1] Docteur honoris causa de l’Université de Liège.


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