Un poumon vert à revitaliser
Une telle entreprise participe aussi de la problématique – très actuelle – des économies d’énergie et de la diminution des émissions de CO2. Certes, brûler du bois relâche du dioxyde de carbone dans l’atmosphère, mais la matière ligneuse a permis de stocker du carbone durant de très longues années. « Dans le cas du Sart Tilman, le pouvoir calorifique moyen d’un mètre cube varie de 8.800 à 9.000 Mj/mètre cube, ajoute Jacques Rondeux. On pourrait donc produire annuellement sur la zone retenue, au strict minimum, l’équivalent de 100.000 litres de fuel, bien que le chiffre de 200.000 litres est parfaitement envisageable ». D’autres scénarios sont également envisageables: on pourrait imaginer qu’une petite partie du bois collecté en forêt, au lieu d’être destiné à une utilisation énergétique, soit utilisé comme bois d’œuvre à plus haute valeur économique (menuiserie, charpentes, etc.) et dont le produit de la vente permettrait d’investir en opérations sylvicoles : entretiens, plantations, etc. On pourrait également envisager la plantation de taillis à courte rotation (TCR). Les TCR sont des arbres de petite taille et/ou à croissance rapide, tels que saules ou peupliers, à couper tous les sept à huit ans. Ils pourraient être plantés dans les 7 hectares de zones enherbées que compte le site, par exemple sous les lignes à haute tension, voire sur des terrains n’ayant aucune affectation précise ou ne demandant qu’à être valorisés. Au passage, signalons qu’un tel système de chauffage à la biomasse permettrait de diminuer les émissions de CO2 des bâtiments de l’ULg d’environ 100 à 400 tonnes, selon que la chaufferie envisagée soit mixte fuel/bois ou strictement alimentée par de la biomasse. Soit 0,13 à 0,49 % du total des émissions du patrimoine bâti de l’ULg. |
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