Un poumon vert à revitaliser
L’intérêt d’un tel inventaire réside dans le fait qu’il ne se contente pas d’estimer le cubage du bois produit par la forêt. Dendrométrique et sylvicole, il s’avance également sur le terrain écologique, analysant la végétation herbacée et les sols (2). Ainsi, il y a quelques années encore, personne dans le petit monde des ingénieurs forestiers ne se préoccupait d’estimer avec précision la quantité de bois mort au sol présent dans une forêt. Pas plus qu’on ne voyait l’intérêt de classifier ce bois « perdu » en quatre catégories selon son état de décomposition sous l’effet de champignons, d’insectes, de lichens, etc. « Poussé jusqu’à ce point, l’inventaire mené au Sart Tilman constitue une véritable première en Région wallonne, précise Jacques Rondeux, tout particulièrement dans le domaine des inventaires dits « d’aménagement » pratiqués à l’échelle de quelques centaines d’hectares. A ce titre, il pourrait inspirer d’autres inventaires, par exemple dans les forêts (communales, provinciales, etc.) soumises au code forestier. (2) Cet inventaire ne va pas, toutefois, jusqu’à répertorier la faune. Page : précédente 1 2 3 4
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