Le site de vulgarisation scientifique de l’Université de Liège. ULg, Université de Liège

Optimiser le chargement des avions
06/04/2012

Un modèle générique

AvionDans un premier temps, le modèle a été testé sur la simulation du chargement d’un Boeing 747, qui reste aujourd’hui l’avion le plus souvent utilisé dans le transport aérien de marchandises. Cependant, le Professeur Schyns insiste bien sur le fait que le modèle est relativement généraliste. « Nous ne faisons pas de la consultance. Nous n’avons pas été engagés par un opérateur particulier dans l’unique but de solutionner ses problèmes qui lui sont propres. Et la finalité était clairement de proposer un modèle générique, qui peut s’appliquer à tous types d’avions et à tous types d’ULDs, pour autant qu’ils soient de normes et de tailles standards. » Ce qui promet à cette recherche un bel avenir dans le milieu du transport aérien.

Si l’équipe est en pourparler avec plusieurs sociétés, le modèle n’est pas encore utilisé par les différents opérateurs, mais serait pour eux un magnifique outil. En attendant, les deux chercheurs continuent à s’intéresser au chargement des avions, et étendent leurs études à d’autres cas de figure, comme par exemple le problème de colis trop grands par rapport aux emplacements prédéfinis dans les avions, ou celui de la ségrégation. Certains ULDs atypiques doivent être séparés ou placés à certains endroits de l’appareil en fonction de leur nature. « Par exemple, observe Sabine Limbourg d’un ton espiègle, il peut être délicat de placer un animal vivant à côté de nourriture. Nous commençons aussi à traiter de la question des produits dangereux, ou radioactifs, ou encore des produits émettant des ondes électromagnétiques, qui doivent dès lors être placés le plus loin possible des boussoles, par exemple, et donc de l’avant de l’appareil. On a aussi une doctorante qui s’intéresse à la question du remplissage des containers, qui seront ensuite dispersés sur des camions après le vol. Il y a encore toute une série de cas de figure qui créent des contraintes qu’on n’a pas traitées dans le modèle initial, et qui nous poussent à poursuivre nos recherches. »

Page : précédente 1 2 3 4 5

 


© 2007 ULi�ge