Evaluer le stress du cheval
L'année suivante, en 2007, Marie Peeters entame sa recherche doctorale, qui prolonge directement les travaux réalisés en fin de deuxième cycle. Elle commence par valider scientifiquement l’utilisation de la salive comme milieu de dosage du cortisol. Cette méthode apporte un progrès incontestable au niveau du bien-être animal en recherche appliquée, parce qu’elle permet dorénavant de se baser sur les concentrations de cortisol mesurées dans la salive pour étudier le stress du cheval (1). Eustress du cheval, distress du cavalierLe stress provoqué par la compétition peut provenir aussi bien des efforts physiques fournis que du transport ou du changement d’environnement physique et social et, hypothétiquement, du stress éprouvé par le cavalier lui-même. Plusieurs questions sont posées: en premier lieu, la compétition génère-t-elle un stress significatif pour le cheval ? pour le cavalier ? et est-il possible, en pratique, de suivre ce niveau de stress ? Ensuite, existe-t-il une corrélation entre le stress du cheval et ses performances ? « Cette question peut sembler inutile tant la réponse paraît aller de soi. Pourtant, cette corrélation, et sa nature, n'avait jamais été démontrée » souligne la chercheuse. Et enfin, existe-t-il une relation entre le tempérament du cheval et le stress qu'il éprouve en compétition ? (1) Peeters, M., J. Sulon, et al. (2011). "Comparison between blood serum and salivary cortisol concentrations in horses using an adrenocorticotropic hormone challenge." Equine Veterinary Journal 43(4): 487-493. |
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