Chansons de gestes
Le dispositif 3D Codamotion est aisément transportable et pourrait essaimer du laboratoire vers les terrains de sport. Son utilisation nécessite néanmoins des conditions de luminosité particulières qui le rendent rarement exploitable en extérieur. D'où, alors, le recours au second type de systèmes optiques : la vidéo, qui travaille en 2D comme un caméscope. Le cas échéant cependant, par le couplage de plusieurs caméras 2D, on arrive également à reconstituer le mouvement dans ses trois dimensions. « On pourrait considérer que les systèmes optoélectroniques permettent une approche presque microscopique du mouvement, tandis que les caméras vidéo, une approche plus macroscopique », commente le professeur Jean-Louis Croisier, président du département des sciences de la motricité à la faculté de médecine de l'ULg. Et d'ajouter : « Tout dépend évidemment de l'information qu'on souhaite recueillir. Si elle ne doit pas être très pointue, la 2D suffit souvent. Elle permet en outre à l'entraîneur et à l'athlète de visualiser directement le geste étudié et son évolution lors des tentatives de correction. » Inutile de préciser que les technologies 2D et 3D sont complémentaires. Cap sur la synergieAutre élément indispensable aux travaux de biomécanique : la plateforme de force. Celle-ci permet de mesurer les appuis exercés sur le sol. Dans le cas d'un saut, par exemple, elle peut rendre compte de la manière dont le sauteur gère son impulsion : vitesse sur la planche d'appel, temps d'impulsion, analyse de la poussée, etc. Les plateformes de force sont généralement intégrées au sol, de sorte que l'athlète n'est nullement perturbé par leur présence. Au LAMH, le couloir sur lequel s'effectuent les mesures est composé d'une succession de caissons interchangeables. Selon le type de sport ou la nature des travaux projetés, il est donc possible de placer les plateformes de force à l'endroit le plus approprié. |
|
||||||||||||||||||
© 2007 ULi�ge
|
||