Chansons de gestes
Voués à l'étude de la cinématique articulaire - déplacements, vitesses et accélérations des segments corporels ‑, les systèmes optiques reposent essentiellement sur des techniques optoélectroniques et des techniques vidéo. Dans le premier cas, des marqueurs sont posés sur la peau du sujet à proximité des articulations. « La position de ces marqueurs a été codifiée par la Société internationale de biomécanique en fonction de l'activité étudiée, rapporte Bénédicte Forthomme. Ainsi, dans le cas de la marche, ils seront placés à des endroits précis sur les membres inférieurs. En revanche, lors d'une expérience récente relative au service des meilleurs tennismen de l'Association francophone de tennis - Olivier Rochus, Steve Darcis... -, nous avons disposé les marqueurs sur l'ensemble du corps des athlètes, ainsi que sur leur raquette. » Quand le sportif se meut, des caméras photosensibles détectent en temps réel le mouvement des marqueurs. Grâce à des logiciels de numérisation et de traitement de données, le biomécanicien obtient la restitution des déplacements des segments corporels dans l'espace à trois dimensions, de même que le calcul des vitesses et des accélérations. Il ne s'agit donc pas d'une vidéo classique du mouvement. Approche microscopique du mouvementGlobalement, les systèmes électroniques actifs offrent une plus grande facilité d'utilisation et une meilleure flexibilité. Raison pour laquelle le LAMH a opté pour l'un d'eux : le Codamotion. Le laboratoire liégeois s'est doté de quatre caméras afin de couvrir un large champ de prises de vues et de pouvoir suivre ainsi des mouvements complexes. « Rien que pour la marche, une seule unité 3D ne suffirait pas si l'on s'intéresse simultanément à la jambe gauche et à la jambe droite du marcheur », souligne Cédric Schwartz. |
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