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André Monfils, pionnier de l’optique spatiale liégeoise.
A l’Institut d’Astrophysique de Liège, le Groupe d’expériences dans l’UV (ultraviolet) lointain ou Service d’Optique et de Physique Spatiale se met en place sous la direction d’André Monfils. C’est une équipe dynamique de jeunes chercheurs qui s’impliquent dans trois programmes qui sont proposés à la COPERS (Commission Préparatoire Européen de la Recherche Spatiale) pour son premier plan quinquennal d’activités avec fusées-sondes et satellites: Premier objectif du Service d’Optique et de Physique Spatiale à sa portée : la spectroscopie UV des aurores polaires grâce à des fusées-sondes lancées depuis le Centre Esrange de Kiruna (Suède). Cette équipe de pionniers du programme européen de fusées-sondes essuie les plâtres en étant confrontée aux aléas de la technologie spatiale de l’époque. Premières lettres de noblesseIAL Space, sous la houlette du Professeur Monfils, fait appel à l’industrie belge pour développer les instruments qui volent à bord de fusées lancées de Kiruna (Suède), d’Andoya (Norvège) et de Fort Churchill (Canada). Il a pour partenaires industriels la SABCA pour la mécanique et ETCA (Thales Alenia Space ETCA) pour l’électronique. Il acquiert ses lettres de noblesse avec le télescope stellaire UV - l’expérience S2/S68 - à bord du premier satellite européen d’astronomie TD-1. Cet équipement, inédit en Europe, constitue le grand pas d’IAL Space, au sein de l’ULg, dans l’exploration de l’espace. Son développement met les chercheurs liégeois au contact de Matra (aujourd’hui, le fabricant de satellites EADS Astrium). Le Professeur Leo Houziaux de la Faculté polytechnique de Mons, où il développe le Département d’Astrophysique avec un laboratoire de spectroscopie atomique, est associé à la préparation scientifique et à l’exploitation des observations du télescope. |
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