Un vaccin contre la maladie associée à la migration du virus des gnous
Aussi rusé soit cet herpèsvirus, les chercheurs de l’ULg ont trouvé un un point faible : celui de le rendre relativement facilement manipulable. Génétiquement parlant, s’entend ! En ayant mis au point et en utilisant la technique du BAC cloning (chromosome artificiel bactérien), l’équipe liégeoise a pu se permettre d’aller triturer son patrimoine génétique pour lui retirer la fameuse ORF73. Théoriquement, l’AlHV-1 devient ainsi incapable de se maintenir à l’état latent. Place à une dernière expérimentation, pour s’assurer que cette immunité est bel et bien protectrice et pas uniquement de façade. Des lapins furent tout d'abord infectés avec le virus dépourvu d’ORF73 afin d'induire une protection anti-virale. Un mois plus tard, ces lapins ont soumis à une deuxième infection, virulente cette fois. Verdict ? Tous ont survécu ! Sans véritablement en avoir l’intention, Benjamin Dewals a donc fini par concevoir un vaccin. La prochaine étape sera de répéter ces tests sur des vaches, cette fois, afin de vérifier que les résultats se confirment bel et bien. « En tout cas, c’est déjà prometteur ! » |
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