Plein gaz sur les bovins
C’est dans ce contexte qu’il faut placer les récents travaux du Département des Sciences Agronomiques de Gembloux Agro-Bio Tech – Université de Liège (Unité de Zootechnie : Hélène Soyeurt et Nicolas Gengler) et des Départements « Valorisation des Productions » (Unité Technologies de la transformation des produits : Frédéric Dehareng et Amélie Vanlierde) et « Productions et Filières » (Unité Nutrition minérale et durabilité : Eric Froidmont) du Centre wallon de Recherches agronomiques (CRA-W). Globalement, personne n’est en mesure, aujourd’hui, de pouvoir identifier avec exactitude les races bovines qui émettent le plus de méthane, du fait que la variabilité individuelle des animaux s’avère importante en fonction d’une multitude de critères, dont le type de pâturage fréquenté. On sait également qu’un animal A et un animal B d’une race identique, et soumis au même régime alimentaire, peuvent émettre du méthane en quantités différentes. Et pas un peu : jusqu’à 60 % ! Par ailleurs, évaluer le méthane émis par une vache ne pose, en soi, aucun problème. Les experts disposent en effet de deux méthodes ayant déjà fourni leurs preuves, l’une en confinant l’animal dans une chambre respiratoire (tous les flux entrants et sortants - dont le méthane - sont alors quantifiés), l’autre en utilisant un gaz traceur - le hexafluorure de souffre (SF6) - via une petite capsule placée dans son rumen. Cependant, ces techniques sont complexes à mettre en place et onéreuses si on veut les réaliser sur un grand nombre d’animaux. Page : précédente 1 2 3 suivante
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