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Le financement du secteur associatif
19/10/2012

Inspirer d’autres réflexions

L’enquête a le mérite d’ouvrir de nouveaux horizons de recherche. Pour l’avenir, Michel Marée et Sybille Mertens ont notamment en point de mire d’affiner la comparaison entre PME et associations. Ils s’expliquent : « le secteur associatif est un objet d’étude qui est source de beaucoup de réflexions. Mieux comprendre le fonctionnement d’une asbl peut permettre de mieux comprendre une PME qui s’engage dans la responsabilité sociale (ce qu'on appelle aujourd'hui la RSE, la "responsabilité sociale des entreprises"), qui développe une meilleure attention à son environnement, à ses travailleurs et qui, finalement, commence à présenter des points communs avec une asbl. On pressent que le système économique va s’orienter vers des structures, des organisations qui ne se limiteront plus à vendre des biens et des services sans se préoccuper du reste. Au-delà de l’indicateur financier, de la rentabilité financière, les impacts sociétaux auront leur importance, notamment en matière d’investissement : un impact positif pour la société (social, environnemental) peut être la raison d’un bon investissement. De plus en plus, les banques publiques classiques s’intéressent à ces impacts non tangibles, non financiers. C’est dans cette voie que nos travaux peuvent influencer le secteur classique et inspirer des réflexions de société.» L’une des probables prochaines étapes du vaisseau : proposer une grille d'analyse de la "performance sociétale" des associations - et, plus généralement, des PME engagées dans la RSE - , c'est-à-dire de ces impacts qui dépassent les seules considérations financières. « Car depuis des années, on travaille sur l’évaluation des impacts sociétaux des asbl, on réfléchit aux possibilités de mesure de ces impacts, à leurs potentialités mais aussi à leurs limites. »

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