La génétique des battements de cils
Le mouvement des cils vibratiles qui tapissent nos voies respiratoires permet d’éliminer les impuretés inhalées. Chez les personnes atteintes de dyskinésie ciliaire primaire (DCP), la structure des cils présente des anomalies qui affectent leurs mouvements et provoquent des problèmes respiratoires chroniques. Dans le cadre d’un projet européen, des chercheurs de l’Université de Liège étudient cette maladie chez le bobtail, une race de chien sujette à la DCP, afin de mettre au jour les gènes qui en sont responsables. En Belgique, une centaine de cas de dyskinésie ciliaire primaire sont décelées chaque année. Au fil du temps, alors que la maladie évolue, les problèmes respiratoires chroniques des patients deviennent de plus en plus sévères. Ceux-ci sont dus au mauvais fonctionnement des cils vibratiles de l’organisme et notamment des cils des cellules qui tapissent l’appareil respiratoire. Ces derniers sont recouverts de mucus et leur mouvement forme une sorte de tapis roulant appelé « escalator muco–ciliaire ». « Cet escalator fait remonter les fluides qui bordent nos voies respiratoires et qui retiennent les crasses inhalées. Quand il ne fonctionne pas, les crasses s’accumulent et cela engendre des infections secondaires », explique les chercheurs. Actuellement, aucun traitement ne permet de soigner les lésions primaires. La seule chose que les médecins peuvent faire pour les patient, c’est soulager les symptômes qui sont très invalidants au quotidien. |
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