Tumeurs de l’hypophyse: la chasse aux gènes est ouverte !
Les hormones hypophysaires régulent une grande partie des fonctions du système endocrinien. Lorsqu’une tumeur se déclare au niveau de l’hypophyse, les conséquences sur l’organisme peuvent donc être multiples. Albert Beckers étudie les adénomes hypophysaires et a décrit une nouvelle forme héréditaire de ces affections, le FIPA. Il est aujourd’hui sur la piste de gènes de prédisposition à ces tumeurs. Bénins dans la majorité des cas, les adénomes hypophysaires sont des tumeurs qui se développent au niveau de l’hypophyse. Egalement appelée « glande pituitaire », cette dernière est une glande endocrine située à la base du cerveau et est responsable de la sécrétion de nombreuses hormones indispensables au bon développement et fonctionnement de l’organisme. Elle a longtemps été considérée comme le chef d’orchestre du système endocrinien en raison de son activité de régulation de fonctions telles que la croissance, la lactation, la reproduction, l’activité des glandes surrénales et de la glande thyroïde etc. Si les scientifiques ont depuis longtemps découvert que l’hypophyse est elle-même régulée par les hormones provenant de l’hypothalamus, son rôle n’en est pas moins crucial. Elle est composée de nombreux types cellulaires qui sécrètent chacun une ou plusieurs hormones. Parmi celles-ci on compte notamment l’hormone de croissance (GH), la prolactine (PRL), l’hormone follico-stimulante (FSH), l’hormone lutéinisante (LH), la thyréostimuline (TSH) et l’hormone adrénocorticotrope (ACTH). |
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