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Les RITU fêtent leurs 25 ans du 25 février au 2 mars !
C’est leur quart de siècle que fêtent cette année les RITU. Un petit nom pour désigner un grand projet : les «Rencontres internationales de théâtre universitaire» sont nées à l’Université de Liège en 1983. Et célèbrent depuis 25 ans un théâtre ouvert sur le monde, lors d’une semaine qui prend des allures de festival. 12 spectacles, 150 participants issus de pays divers : les RITU offrent un regard neuf, esthétique, varié et intrigant sur le monde. Robert Germay, fondateur de ces rencontres et président du TURLg lève un coin du rideau rouge… Quel point commun entre Sophocle, Eugène Ionesco, Peter Licht et Henrik Ibsen ? Entre des troupes venues de Ouagadougou au Burkina Faso, Oaxaca au Mexique, Neuchâtel en Suisse et Colchester au Royaume-Uni ? Tout ce monde se retrouvera, dès ce lundi 25 février et jusqu’au dimanche 2 mars, dans le cœur du théâtre universitaire de Liège à l’occasion des «Rencontres internationales du théâtre universitaire». Avec, cerise sur le gâteau, 25 bougies à souffler, en l’honneur desquelles la troupe a voulu marquer le coup. «Un tour du monde dans un fauteuil» : la devise des RITU rappelle, depuis un quart de siècle, que le théâtre fait voyager. Porté ici par des étudiants venus des quatre coins du monde, il brasse une foule de réalités de vie et d’expériences. Chacune dans sa langue, dix compagnies étrangères de théâtre universitaire porteront sur scène leur propre spectacle. Venus des Pays-Bas, du Royaume-Uni, du Burkina Faso, du Mexique, d’Israël, de Suisse, d’Allemagne, d’Estonie ou de France, ces comédiens débarquent à Liège pour une semaine. Au programme, en vrac : «Le baobab merveilleux» et «La bande à Momo», créations collectives, «The Merchant of Venice», «L’ennemi du Peuple», «Rhinocéros» ou encore «Electra». A ces regards d’ailleurs s’ajoutent deux pièces du théâtre universitaire liégeois (TURLg) : «Fin de siècle sur l’île» d’Alejandro Finzi et «La Commedia des ratés», d’après le roman de Tonino Benacquista. Organisés sous le label «light» ou «riche», les RITU alternent, d’année en année, une programmation plus légère ou plus dense, dans un souci d’équilibre des budgets. Mais cette année-anniversaire a retenu une attention toute particulière du côté des organisateurs… Même si les acteurs ne demandent aucun cachet, les Rencontres coûtent entre 25.000 et 50.000 euros pour la logistique, la promotion et le logement des participants. L’intérêt de cet événement, selon Robert Germay qui réfute le terme «festival», est bien de favoriser l’échange et la rencontre. La langue, bien plus qu’une barrière, estime le président, constitue un défi. Et prouve que le théâtre vit de mots, bien sûr, mais aussi et surtout de gestes et d’émotions.
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