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Bahiyyih Nakhjavani

Bahiyyih Nakhjavani

Bahiyyih Nakhjavani est née en Iran, mais elle a grandi en Ouganda et a fait ses études secondaires et universitaires en Angleterre et aux Etats-Unis. Elle s’est consacrée durant ces vingt dernières années, dans diverses régions du monde dont en Belgique, à l’enseignement de l’anglais, des littératures anglophones et de l’art. Elle vit actuellement en France.

Son premier roman, La sacoche, paru en 2000 en anglais (The Saddlebag), a rencontré un succès international. Traduit dans de multiples langues, le livre raconte l’histoire d’une sacoche singulière. Au milieu du 19e siècle, une caravane de voyageurs progresse dans le désert sur une route proche de La Mecque.

Se croisent alors neuf destinées qui toutes basculent au moment où chacune entre en possession de cette sacoche remplie de textes dont la teneur reste mystérieuse. Se succèdent un voleur romantique épris de liberté, une jeune fiancée mystique, un chef de bandits fier de sa puissance, un changeur roublard, un pèlerin menant une quête spirituelle nihiliste, un religieux inquisiteur à la dévotion excessive, un espion de Sa Majesté déguisé en derviche et enfin un cadavre.

L’une des raisons ayant poussé Bahiyyih Nakhjavani à écrire ce livre était de voir comment les chemins de personnes de races, de cultures et d’origines différentes pouvaient se croiser et se recroiser par pur hasard, tout en ayant un sens. Si cela est possible à travers un roman, il n’y a pas de raison que cela ne puisse pas également être utilisé comme une métaphore valable à d’autres niveaux : politique, religieux, économique.

En 2003, elle a publié son deuxième roman, Les cinq rêves du scribe (Paper. The Dreams of A Scribe), racontant la vie d’un copiste itinérant au milieu du XIXe siècle, qui, parvenu à l’âge où l’homme s’aperçoit qu’il n’a rien fait et que tout lui reste à faire, se met en quête du poème ultime à coucher sur un papier qui pourtant se dérobe. Avec cette allégorie, l’auteur entraîne le lecteur vers cette éternelle nécessité pour l’homme d’inscrire des mots sur la page blanche de l’inconnu.

En octobre, elle publiera chez Actes Sud, La femme qui lisait trop, histoire dédiée à une femme «en avance sur son temps» qui vécut en Perse au 19e siècle.

 


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